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Appel à la grève dans le 2nd 93, mardi 24 mars
Article publié le 17 mars 2015

Les annonces ministérielles à l’épreuve des DHG 93 : SUD éducation appelle à construire la bataille des moyens

ATTENTION, changement de lieu : le rdv est à 14h à Sèvres Babylone

Lire le compte rendu de la journée de grève du 12 mars : http://sudeduccreteil.org/Apres-le-12-des-etablissements-d.html

Tract Sud

Depuis cet automne, le gouvernement multiplie les déclarations dans le but de montrer que l’éducation, en particulier dans les quartiers populaires, est une « priorité », Le 19 novembre, la ministre dévoilait 9 mesures « chocs » pour la Seine-Saint-Denis, pour faire un contre-feu à l’indignation médiatique autour du recours massif aux contrac- tuel-le-s. En parallèle, elle vantait les mérites de la réforme de l’éducation prioritaire intiée par ses prédécesseurs, alors que celle-ci ne déployait aucun moyen supplémentaire. Et ce 21 janvier encore, le président déclare sans honte que « la priorité a été donnée à l’Éducation parce que la priorité doit être donnée à la lutte contre les inégalités ».

Mais une nouvelle fois, ces beaux discours ne résistent pas à l’épreuve des faits : et ceux-ci sont têtus, et cruels. Les dotations horaires globales pour la rentrée 2015 montrent que les moyens humains alloués à l’éducation sont toujours insuffisants dans le département. Les créations de postes dont se gargarise le ministère ne comblent pas la hausse démographique. La réforme de l’éducation prioritaire ne donne pas de moyens supplémentaires aux heureux élus de la grande loterie qui a donné lieu à la nouvelle carte. Et les heures nécessaires à financer la pondération des enseignant-e-s exerçant en REP+ - très nombreux dans le département - sont prises sur l’enveloppe globale de l’ensemble des établissements. Comble du cynisme : alors que la priorité est censée être donnée à la « lutte contre les inégalités », la DSDEN 93 supprime purement et simplement les heures des dispositifs « aide et soutien ».

Enfin, les heures EP1 issues de l’ancienne réforme RAR (Réseaux ambitions réussite) ont été supprimées : ce qui fait que parmi les établissements qui perdent le plus d’heures se trouvent... de nombreux REP+ ! C’est bien la preuve que le classement dans l’éducation prioritaire ne se traduit en rien par des moyens spécifiques. Et lorsque l’on demande des comptes à la DSDEN 93, on s’entend dire qu’il s’agit d’un « rééquilibrage territorial » : autrement dit un nivellement des moyens par le bas, et donc une casse pure et simple de l’éducation prioritaire.

Le 5 janvier, des établissements d’Aubervilliers et de La Courneuve étaient en grève, rejoints le 12 par des établissements de Bobigny, d’Aulnay, de Montreuil, de Saint-Denis... Ils appellent à étendre la mobilisation !

SUD éducation revendique :

  • Des DHG à hauteur des besoins
  • Une baisse du nombre d’élèves par classe : 20 en collège ordinaire, 16 en éducation prioritaire
  • Des établissements à taille humaine
  • Des moyens vie scolaire, santé et sociaux largement abondés

15 établissements en grève se sont réunis le jeudi 12 mars. Ils ont décidé d’appeler à une journée de grève le mardi 24 mars pour obtenir. SUD éducation soutient fermement leur appel, et appelle les établissements à rejoindre la mobilisation.

GRÈVE LE 24 MARS DANS LE 93
Tous au ministère - Rendez-vous à, 14 heures à Sèvres Babylone !


Tract IS 93

La préparation de la rentrée 2015 montre qu’une fois encore, les annonces gouvernementales sur la « priorité à l’éducation » et la « refondation de l’éducation prioritaire » ne sont que de vains mots. En effet, elles ne passent pas l’épreuve des dotations horaires globales (DHG) que voient arriver les établissements de Seine-Saint-Denis : baisse des enveloppes globales, remise en cause des seuils historiques du 93, suppression des heures aide et soutien sur l’ensemble du département, suppression des anciennes heures RAR dans des établissements classés REP+, financement par les établissements des pondérations...

Le 5 mars, 4 collèges se sont mis en grève. Rejoints par des établissements d’Aubervilliers, de Saint-Denis, de Bobigny, d’Aulnay-sous-Bois, ils se sont rassemblés le 12 mars.

Reçus par la DSDEN, aucune réponse satisfaisante ne leur a été apportée. Puisque la direction académique n’a pas les moyens d’apporter les réponses adéquates, la seule solution ? Aller les chercher au ministère.

Face à cette situation inacceptable, l’intersyndicale CGT Educ’action 93, SNEP-FSU 93, SNES-FSU 93, Sud éducation Créteil soutient les établissements mobilisés et revendique :

  • le respect des seuils
  • l’abaissement du nombre d’élèves par classe
  • l’ouverture immédiate de toutes les divisions pour faire face à la hausse démographique
  • le respect des horaires réglementaires en LP
  • des modalités de titularisation pour tous les précaires
  • le retour des heures 93 dans tous les établissements et toutes les divisions
  • la mise en place d’un plan de rattrapage et de développement pour créer tous les postes nécessaires (rattrapage sur les fermetures des années 2002 à 2012, rattrapage lié à l’évolution démographique, développement pour abaisser les effectifs)

L’intersyndicale 93 appelle l’ensemble des collègues à se réunir en AG d’établissement, à formuler leurs revendications et à se mobiliser pour une DHG à la hauteur des besoins.

L’intersyndicale 93 soutient les établissements qui seront en grève le 24 mars.

L’intersyndicale 93 appelle les établissements à débattre du mouvement, à élargir ce mouvement.

Retrouvons nous toutes et tous le 24 mars à 14 heures pour un rassemblement devant le ministère.