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Profession de foi pour le second degré
Article publié le 14 octobre 2014

Profession de foi pour le second degré

Du 27 novembre au 4 décembre 2014 auront lieu les élections professionnelles dans la fonction publique. Tous les personnels des établissements scolaires sont appelés à voter pour différents scrutins : comités techniques, commissions administratives paritaires, commissions consultatives paritaires, et ce au niveau national et académique.

Pour les personnels, il s’agit de choisir leur représentants. Oui, mais à quoi ca sert, et que font nos élus ?

Pour SUD éducation l’enjeu est très important. Du nombre de voix que nous obtiendrons dépend nos possibilités d’actions futures. Nous avons aujourd’hui un siège au Comité Technique Ministériel. Ce siège obtenu lors des dernières élections
rend notre syndicat représentatif. Et à cette représentativité sont associés des droits. Ce matériel vous présente ce que nous en faisons dans l’académie de Créteil, au service de tous les personnels.

1. Droit de déposer des préavis de grève pour couvrir les personnels : SUD Éducation, un syndicat de lutte

SUD éducation est le seul syndicat à déposer des préavis de grève toutes les semaines, de manière à couvrir les personnels en cas de débrayage. Des équipes se mettent en grève, pour de nombreuses raisons tout au long de l’année (moyens et postes manquants, problèmes hiérarchiques…). Les couvrir est une priorité pour le syndicat.

SUD éducation a une démarche unitaire avec les autres syndicats de l’académie et pousse au quotidien pour obtenir des appels et des tracts communs intersyndicaux.
Mais nous sommes aussi parfois à l’initiative de luttes qui peuvent permettre aux personnels, aux équipes, de se mettre en grève et d’être parfois rejoints par d’autres syndicats. Cela a été le cas par exemple en novembre 2013 où nous avons appelé à transformer les assises de l’éducation prioritaires en AG puis appelés seuls à la grève sur cette question !

2. Présence à la commission administrative paritaire académique (CAPA) : SUD Éducation, un syndicat qui défend les personnels

SUD éducation défend tous les personnels, syndiqués ou non, dans le respect de nos principes et des règles collectives (mutations, affectations, congés formation, problème hiérarchiques…). Nous accompagnons par ailleurs très régulièrement des personnels en entretien face à leurs chefs, au rectorat, aux ressources humaines, pour faire valoir leurs droits.

SUD éducation, en parallèle à la défense individuelle, accompagne régulièrement des équipes en lutte lors de leurs audiences, pour appuyer leurs revendications et faire le lien avec la situation départementale ou académique.

3. Droit d’organiser des stages de formation syndicales : SUD Éducation, un syndicat où la réflexion est au service de la transformation sociale

SUD éducation organise régulièrement des stages syndicaux ouvert à tous les personnels. Les thématiques de ces stages sont très variées : droits syndicaux de base, souffrance au travail, pédagogies alternatives, féminisme, lutte contre l’extrême droite… En effet nous ne sommes pas seulement un syndicat de défense des droits des personnels mais également un syndicat de transformation sociale (http://www.sudeduccreteil.org/-Formations-syndicales-.html).

4. Droit de déposer des heures mensuelles d’information syndicale : SUD éducation, un syndicat de terrain

SUD éducation dépose des heures mensuelles d’information syndicale à travers ses sections d’établissement. Ces heures permettent aux collègues de se tenir informés de l’actualité syndicale et politique. Mais ce sont également des temps d’échange, de débat et de mobilisation pour faire émerger les problèmes, réfléchir collectivement à des solutions, définir les revendication et les moyens de les faire aboutir.

SUD éducation dépose et anime également des heures d’information syndicale pour les équipe qui en font la demande.

5. Présence dans les comités techniques (CT) : SUD éducation, un syndicat qui vous informe

SUD éducation siège depuis les derniers scrutins aux CTSD du 93 et du 94 mais aussi au Comité technique académique et aux comités départementaux de l’education nationale (CDEN) du 93 et du 94 . C’est dans ces instances que nous avons accès entre autre aux dotations horaires globales (DHG) des établissements, aux dotations en personnels de vie scolaire… Nous diffusons à tous nos adhérents les documents dès que nous les recevons, mais nous les rendons aussi publiques via notre site internet (http://sudeduccreteil.org/-Moyens-DHG-carriere-mouvement-.html) !

SUD éducation porte la parole des personnels dans ces instances. Loin de la co-gestion, loin de s’écraser devant la hiérarchie académique, nos représentant-e-s y affirment la réalité du terrain. La rotation des mandats que nous pratiquons empêche par ailleurs toute connivence avec l’institution et toute sclérose dans une routine institutionnelle dans laquelle sont pris d’autres syndicats. Notre fédération fait le même travail au service des personnels en Comité Technique Ministériel (statuts et missions des personnels) et en Conseil Supérieur de l’Education (programmes et organisation scolaire, formation initiale et continue).


Nos revendications

Des conditions de travail dégradées et des pesanteurs hiérarchiques

  • classe surchargées, effectifs en hausse depuis des années
  • recrutements insuffisants
  • multiplication des tâches et des heures supplémentaires
  • programmes souvent inadaptés
  • logiques managériales des chefs d’établissement
  • inspection individuelle infantilisante, injuste
  • déstabilisation des équipes en place par des renouvellements rapides de personnels précaires

SUD revendique

  • de travailler moins pour travailler mieux et autrement
  • des classes avec 20 élèves maximum en collège, 25 en lycée général et technologique
  • la création des postes de personnels titulaires nécessaires (éducatifs, médico-sociaux, administratifs et techniques)
  • l’arrêt du recrutement de personnels précaires et la titularisation de toutes et tous les précaires sans condition de concours ni de nationalité
  • un rôle décisif donné aux enseignants dans la fabrication des programmes
  • une gestion collégiale des établissements et une réflexion sur nos pratiques pédagogiques entre pair-es
  • un suivi médical efficace

Statuts : les missions se multiplient sans compensation

  • un temps de travail devant élèves qui ne baisse pas
  • pas de temps dégagé pour le travail en équipe
  • des tâches et des missions inscrites dans les textes mais sans aucune compensation horaire
  • des décharges horaires rognées ou supprimées, remplacées au mieux par des primes
  • des remplaçant-es mis sur plusieurs établissements ou plusieurs communes

SUD revendique

  • un temps de service global réduit à 14 h devant élèves, et 3 heures de travail en équipe organisé par les personnels
  • la compensation de toutes les tâches supplémentaires par des décharges de service
  • un avancement au meilleur rythme pour toutes et tous
  • une augmentation des salaires inversement proportionnelle au salaire, de minimum 400 euros, vers l’égalité salariale
  • un recrutement à BAC +3, suivi de deux années de formation payées, qui donne une équivalence de Master II et pas plus d’un tiers du temps de formation devant élèves

Une réforme de l’Éducation Prioritaire en trompe l’oeil, les contre réformes toujours en place

  • une minorité seulement des établissements REP + concernés
  • une décharge horaire effacée par des heures supplémentaires, faute de postes créés
  • des SEGPA en voie de disparition
  • des ULIS surchargées
  • réduction des heures d’enseignement en lycée , mise en concurrence des collègues, des disciplines, des établissements pour l’attribution des heures globalisées
  • la réforme de la voie technologique remet en cause les formations, les collègues se voient

SUD revendique
Dans l’éducation prioritaire :

  • une réelle décharge horaire, en compensation de la pénibilité du travail
  • des classes à 16 élèves maximum dans toute l’éducation prioritaire

Dans tous les établissements :

  • l’abandon des réformes du lycée général et technologique
  • au collège et au lycée une formation émancipatrice pour tous les élèves jusqu’à 18 ans
  • une meilleure prise en charge et une égalité de traitement des élèves en UPE2A