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C’EST LE MOMENT D’Y ALLER ! TOUS ENSEMBLE !
Article publié le 27 janvier 2010

Tableau noir pour l’école publique !
De la maternelle à l’université, en passant par le collège et le lycée, partout, c’est le même constat : avec ce ministère, demain, c’est aujourd’hui en pire !
Réduction drastique des moyens :

50 000 postes de moins de 2007 à 2010, ça fait des dégâts !

Suppression de 3000 postes de maître(ss)es des RASED en 2009 ;

Mise à mort de la formation professionnelle des enseignants en 2010.

Lutter contre les difficultés scolaires de nos élèves, garantir une formation professionnelle initiale aux enseignants, créer des postes de titulairesremplaçants pour qu’il n’y ait plus de
classes sans prof, c’est pourtant une priorité ! Pas pour le ministère…
Autoritarisme à tous les niveaux la "réforme" des lycées et le décret sur ’organisation des EPLE renforcent le pouvoir des chefs d’établissements.
Pire, ils introduisent une nouvelle hiérarchie entre collègues en donnant un rôle accru au "conseil pédagogique".

Dans le 1er degré, le rapport de l’IGEN de juillet 2009 et l’avis du député UMP, Dominique Le Menèr (lors de l’examen du budget 2010), rappellent l’urgence de mettre en place les Établissements Publics d’Enseignement Primaire (EPEP). Ces "regroupements
d’écoles" seront dirigés par un directeurchef d’établissement, dont la mission explicite sera de faire appliquer toutes les contre-réformes qui "passent mal"dans les salles des maîtres. Adieu la
liberté pédagogique, bienvenue la politique pédagogique pilotée par les évaluations nationales !…
La logique de fichage de nos élèves progresse de manière inquiétante avec Base Élèves, Sconet, APB, etc.
Précarisation accrue des personnels Dans les écoles, les collèges, les lycées,
la pénurie de titulaires-remplaçants est un fléau. Il faut recruter d’urgence !

Mais pour "améliorer les pratiques liées aux remplacements", le Recteur et le Ministre n’ont qu’une seule idée en tête : recruter des précaires (étudiants en master et jeunes retraités !).
La précarité, ça suffit ! Nos collègues EVS en ont marre des contrats de 24 ou de 36 mois. Ils réclament leur titularisation et sont soutenus par les équipes ! Le futur Contrat Unique d’Insertion (CUI) ne réglera rien, il ne fera que "pérenniser la précarité".

Mais, partout, on lutte, on se mobilise…

À St-Ouen, des parents ont occupé toutes les écoles de la ville au mois de décembre, contre le manque de remplaçants dans les écoles ;

Dans plusieurs villes, les élèves ont manifesté contre la "réforme" des lycées ;

Le 10 décembre dernier, des milliers d’enseignants des lycées ont fait grève à l’appel d’une intersyndicale académique ;

Des centaines de parents portent plainte contre le fichage de leurs enfants dans Base Élèves.

Et, l’éducation nationale n’est pas isolée !

Le gouvernement veut "rentabiliser" tous les services publics. Le projet de loi de privatisation de la Poste est en= cours d’examen à l’assemblée. Avec le plan Bachelot, c’est la logique du privé qui s’impose à l’Hôpital Public. Un vaste plan d’asphyxie financière des collectivités territoriales se met en place avec la réforme de la taxe professionnelle.

Des grèves, des manifs, la votation nationale contre la Privatisation de La poste témoignent de la résistance des personnels !

Mais il faut faire converger ces luttes, faire grève tous ensemble !

Déjà, les mobilisations se multiplient :
Boycott des évaluations nationales CM2 du 18 au 22 janvier ;

Manifestation au ministère pour des postes de remplacements pour le 93 mercredi 20 janvier ;

Grève Fonction Publique jeudi 21 janvier ;

Manifestation Éducation nationale samedi 30 janvier 2010.

Après le 21 janvier, certains établissements ont reconduit la grève comme à Saint- Denis ou à Vitry. Des AG du primaire ont approuvé l’idée d’une grève d’une semaine du 8 au 12 février, elle est soutenue par Sud Éducation et les personnels attendent que l’appel devienne intersyndical pour se déclarer en grève. Ces propostions de luttes s’inscrivant dans la durée doivent être popularisées afin de construire le rapport de force nécessaire pour faire revenir le
gouvernement sur ses contre-réformes.