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Communiqué de la 12e Coordination Nationale des Universités,réunie à l’université Paris 8-St Denis le 30 septembre 2009.
Article publié le 5 octobre 2009

Nous avons encore plus de raisons d’être en colère et de nous battre que l’an dernier.
En convoquant ce 30 septembre une nouvelle Coordination Nationale des Universités
en lutte, nous réaffirmons notre refus de la loi LRU que, depuis deux ans, le gouvernement
cherche à nous imposer. Les raisons de notre engagement persistent, le mécontentement de
toutes les composantes de la communauté universitaire est demeuré tel qu’il était en février
2009 lorsqu’a été lancé le mot d’ordre d’arrêt de l’université.

Le maintien de la Coordination Nationale des universités en lutte apporte ainsi un
premier démenti aux efforts de propagande orchestrés par le Ministère de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche. La CNU continue à dénoncer cette réforme qui contrevient
fortement à l’idée que nous nous faisons des missions de l’université, qui affaiblit le service
public de l’enseignement supérieur et de la recherche et qui, au-delà, contribue au
démantèlement de l’éducation nationale.

La CNU réaffirme ses revendications du semestre passé et appelle dans l’immédiat :

- à organiser des AG dans les universités avec élection de mandatés à la CNU, et des
réunions interprofessionnelles ;

- à lutter contre la loi LRU en refusant le passage aux RCE, la cession du patrimoine
immobilier et les heures complémentaires ;

- à combattre la logique de la gestion des ressources humaines appliquée à l’université
et à la recherche, fondée sur l’idéologie de l’évaluation individuelle (primes
individualisées, entretiens professionnels des BIATOSS, modulations de service),
situation aggravée par la loi dite de « mobilité » des fonctionnaires votée cet été ;

- à refuser la dégradation de la formation et du recrutement des enseignants des
premier et second degrés

- en bloquant l’élaboration et la remontée des maquettes « métiers de l’enseignement », que ce soit sous la forme de spécialité, mention ou parcours

- en dénonçant les dangers des mesures transitoires

- en refusant d’appliquer les nouvelles modalités des stages.

Afin d’assurer la convergence de ces divers modes de résistance, afin de rappeler au
ministère que la réprobation envers sa politique est largement partagée par les membres de la
communauté universitaire, afin de promouvoir la démocratie au sein de nos établissements,
afin de défendre les statuts de fonctionnaires pour tous ceux qui y travaillent, afin de défendre
l’existence d’une université ouverte à tous et de favoriser l’insertion des jeunes chercheurs et
doctorants, la Coordination Nationale des Universités en lutte va poursuivre son action en
collaboration avec les organisations syndicales, les associations et sociétés savantes
impliquées dans cette dynamique.

Nous appelons à une journée nationale de manifestations le 17 novembre
et à la 13ème CNU le 27 octobre (Paris IV ou X ?)

Rappel

3 octobre : coordination BIATOSS (Maison des syndicats, Paris 6)

7 octobre : journée du travail décent

10 octobre : AG de SLU à Paris 7 (site Olympiade)

17 octobre : réunion des sociétés savantes sur les réformes en cours (Institut Poincaré)

semaine du 22 octobre : appel à des débats sur les réformes en cours dans les universités

27 octobre : prochaine CNU