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Publication légale des comptes
Penser un monde sans oppressions
Voici un bref compte rendu de la victoire légitime d’un collègue victime de répression, le dossier ayant d’évidence été monté de toute pièce.
Rodolphe, professeur en Seine-Saint-Denis et militant de la CGT Educ, passait aujourd’hui devant la 24ème chambre correctionnelle de Paris. Accusé de violence à agent (jets de pierres) lors d’une manifestation contre les suppressions de postes d’enseignants, le 3 avril 2008, il a été relaxé après une rapide délibération. Les deux policiers plaignant étaient absents et non représentés.
Le procureur a lui même demandé la relaxe après avoir relevé les incohérences du dossier. Il a qualifié la procédure de « sommaire »,
« brève », « succincte », l’enquête n’ayant duré que 23h00 ; de plus, le premier rapport de police avait été rédigé à 16h00 alors que l’interpellation a eu lieu à 16h20. Il a expliqué que, à en croire les récits des policiers, les rues de Paris ne sont pas bitumées, mais en l’état de simples chemins couverts de cailloux, ayant permis à Rodolphe de s’approvisionner en pierres tout le long de la manifestation...
Le procureur a finalement noté que les policiers avaient ôté leurs brassards pour l’interpellation et que, si c’était déjà bizarre de le faire, c’est encore plus bizarre de l’écrire…
Suspendu par le recteur de l’académie de Créteil dans l’attente du verdict, il reste à Rodolphe à retrouver sa place qu’il n’aurait jamais dû perdre. Une intersyndicale de Créteil (CNT, CGT, FO, FSU, SUD) a fait un communiqué regrettant que « la présomption de culpabilité a conduit le Recteur à suspendre notre collègue » et, l’interpellant, lui demande de le « rétablir dans tous ses droits et réparer les préjudices causés ».
Cluc