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Dans l’académie de Créteil : rien n’a changé
Article publié le 24 janvier 2013

Qu’en est-il réellement ?

Création de postes

1er degré  : 405 créations de postes prévues (120 dans le 94, 150 dans
93, 135 dans le 77).

2nd degré : 430 postes prévus (205 en collège, 30 en lycée général,
80 en lycée professionnel, 115 TZR- remplaçants).

Progression du nombre d’élèves

Dans le 1er degré :5538 élèves en plus (dont 800 pour l’accueil des 2 ans en maternelle) : 2127 pour le 94 , 1743 pour le 93, 1168 pour
le 77.

Dans le 2nd degré  : 4053 élèves en plus (+1,2%) : 2600 dans les collèges, 500 dans les lycées,730 dans les LP, 150 dans les post-bac.seront les mêmes que l’an passé (1,52 en 2012, 1,52 en 2013).

Le nombre d’Heures Supplémentaires Annuelles reste stable
mais cela représente tout de même l’équivalent de 83 postes
à temps plein. Ce saupoudrage de moyens est largement
insuffisant, d’autant que les moyens alloués par les collectivités
territoriales sont en baisse.

Dans le premier degré, les effectifs dans les classes resteront
quasiment au même niveau (les taux d’encadrement
prof/élève augmentant légérement dans le 94 de 5,02 à 5,03 !,
dans le 93 de 5,20 à 5,24 pour assurer les remplacements)
sauf dans le 77 où le taux passe de 4,96 à 5,99. Il manquera
toujours des titulaires remplaçants en nombre et il n’est pas
prévu de rétablir les postes des RASED.

Peu de ces postes seront occupés par des fonctionnaires titulaires
 ; le manque de lauréat-e-s aux concours aura pour conséquence le recours à des personnels précaires, stagiaires
ou contractuel-le-s. De nouveaux personnels précaires
vont apparaître : 761 « emplois d’avenir » (701 dans le
1er degré, 60 dans le 2nd degré).

La grande « concertation » s’est faite sans les principaux
concernés : enseignant-e-s, parents et élèves. La question
des rythmes est l’écran de fumée médiatique qui cache les
véritables intentions du gouvernement. L’éducation doit être
un levier de compétitivité des territoires : décentralisation
de la politique d’orientation, poids accru des collectivités
territoriales dans les écoles et les établissements entraînant des
inégalités territoriales avec les Projets Éducatifs Territoriaux,
maintien du service minimum et de la journée de carence,
maintien du fichage (Base-élèves, LPC...), disparition
programmée des ZEP, contractualisation des moyens liés
aux contrats d’objectif ou sur projets (par exemple, la scolarisation
des 2 ans se fera sur projet).

NOUS REVENDIQUONS DES MAINTENANT :

L’abandon du projet de loi Peillon et du décret sur les rythmes scolaires.

Le retrait des mesures Darcos-Chatel.

L’abrogation immédiate du jour de carence et du service minimum.

Un plan d’urgence pour faire face aux besoins de l’académie :

La création de postes de titulaires et le recrutement à hauteur des besoins (enseignant-e-s, agent-e-s, surveillant-e-s, enseignant-e-s de RASED, médecins scolaires, assistant-e-s sociaux, CO-Psy, AVS, EVS,etc.), plus de maîtres que de classes et réduction du nombre d’élèves par classe, une véritable politique d’éducation prioritaire sur des critères nationaux et transparents.

Sud éducation Créteil pense que seul un mouvement de grève large et déterminée peut permettre de gagner.

Construisons la grève reconductible dans l’unité
partout où c’est possible, dans les AG, les actions...

Dans l’académie de Créteil : rien n’a changé