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Elections au conseil de l’ESPE : profession de foi de SUD éducation Créteil
Article publié le 10 mars 2015

Profession de foi SUD

Le Conseil de l’ESPE est compétent sur les modalités d’évaluation du stage : imposons la validation sur la seule base de l’assiduité, non aux clauses en petits caractères et aux pressions locales !

Information inexistante, modalités de vote kafkaïennes, « parité » à 3 hommes pour 1 femme… La première tentative d’élection des représentant-e-s des « usagers » au conseil de l’ESPE - censée avoir lieu le mois dernier - a été un fiasco. Une preuve de plus de l’improvisation permanente et des dysfonctionnements dont les stagiaires font les frais.

En compliquant les relations entre composantes universitaires, la masterisation a là encore montré sa perversité, qui oblige notamment les « reçu-e-s (au M1) collé-e-s (au concours) » à redoubler leur année. En M2, c’est toujours le cadre LMD qui impose le recours à des travaux au long cours, créant une surcharge de travail pour les stagiaires au détriment d’une formation professionnalisante. Nous avons dénoncé tout cela depuis le début, et voici nos revendications :

Pour le stage et la titularisation :

  • Allègement de service : pas plus d’un tiers-temps de service devant les classes pour tou-te-s les stagiaires.
  • Aucun-e stagiaire affecté-e en éducation prioritaire.
  • Clarification du rôle des formateurs de l’ESPE dans l’évaluation et la titularisation.
  • Harmonisation des procédures de titularisation dans toutes les académies garantissant l’équité et les droits des stagiaires avec un contrôle paritaire lors des étapes de titularisation.

Pour le recrutement :

  • Abrogation des décrets de mastérisation des concours enseignants du 28 juillet 2009 et de la circulaire de 2009 sur la mise en place des stages en responsabilité pour les étudiant-e-s inscrits aux concours.
  • Retour à un concours de recrutement à Bac+3 (licence), suivi de deux années de formation rémunérées et validation par attribution d’un Master pour tou-te-s les professeurs.
  • Fusion des listes des deux sessions de concours de l’année 2014, pour un nouveau calcul des déciles qui permette aux collègues lésé-e-s de retrouver leur rangs de classement au concours.

Pour la formation :

  • Contenus adaptés aux parcours antérieurs des stagiaires.
  • Formation sur le temps de service assurée par des formateurs pour tou-te-s les stagiaires, un dispositif particulier pour soutenir celles et ceux qui sont en difficulté.
  • Pas d’évaluation chiffrée mais un avis motivé.
  • Une formation professionnalisante avec des ateliers de didactique disciplinaires et des formations transversales sur les pédagogies, le système éducatif, la psychologie de l’enfant ou de l’adolescent, les spécificités de certains publics, etc...
  • Une initiation aux pédagogies coopératives ou alternatives (Freinet, pédagogie nouvelle, pédagogie institutionnelle, GFEN, etc...) .

Pour les étudiant-e-s inscrit-e-s au concours :

  • Un stage d’observation en M1 et de pratique accompagnée en M2 alliant l’expérience du métier, le retour critique et la préparation plus disciplinaire du concours en M1.
  • Un salaire pour les étudiant-e-s au moins égal au SMIC.
  • Aucun stage en responsabilité avant la réussite au concours.