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Grève au collège Barbusse après garde à vue d’un collègue
Article publié le 30 novembre 2015

Libération des personnes arrêtées lors de la manifestation de dimanche Communiqué des personnels du collège Henri Barbusse (Saint-Denis)

Nous, personnel enseignant du collège Henri Barbusse (Saint-Denis), réclamons la libération des personnes placées en garde à vue après leur arrestation lors de la manifestation interdite de dimanche. Parmi ces personnes se trouve un de nos camarades et collègue de l’établissement.

La manifestation était interdite au nom de l’état d’urgence, pour des raisons de sécurité. Pourtant, les manifestations commerciales drainant autant de monde ne sont pas interdites. Cette interdiction n’était donc pas légitime. L’état d’urgence est un prétexte pour réduire les libertés publiques, individuelles et syndicales et faire taire les voix critiquant la politique du gouvernement.

Ce soir, alors qu’une collègue s’inquiétait du sort de notre camarade au commissariat où il est gardé, des policiers lui ont répondu qu’il ne serait « pas près de sortir », ayant fait des choses « très graves » et rajoutant que les victimes du Bataclan n’étaient pas les bonnes, que d’autres auraient dû mourir à leur place. De tels propos sont scandaleux et révèlent, s’il en était besoin, les dangers que font courir à la
démocratie l’état d’urgence et l’arbitraire policier.