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Jamais résigné-e-s, toujours en lutte !
Article publié le 5 septembre 2020

Plus de 5 mois après le confinement, et alors que le virus circule de nouveau de façon active dans notre région, partout la rentrée se passe à moyens diminués.

Le ministre publie des préconisations sanitaires au dernier moment.
Et ne s’illustre vraiment que dans le mensonge de sa « communication » . Tout était prêt ? Le personnel formé aux gestes barrières ? Faux.
Sauf le port du masque qui constitue un cache-misère de la politique sanitaire, rien n’est mis en place pour appliquer les recommandations. La distanciation physique, qui est l’un des moyens les plus sûrs de se protéger du virus, est impossible lorsqu’on entasse élèves et personnels dans les salles de cours et de restauration. Bref, dans la réalité, l’école d’après, c’est l’école d’avant, à une pandémie près. 
Aucun moyen humain, ni matériel n’est donné aux établissements, dans le 1er degré comme dans le 2nd degré pour un plan d’urgence de l’éducation.

Les effectifs sont toujours surchargés, les seuils parfois dépassés. Alors que le rectorat laisse sur le carreau de très nombreux-e-ses contractuel-le-s dont le ré-emploi permettrait d’assurer dans de meilleures conditions les heures de cours et d’accompagnement. Ces ré-emplois permettraient, entre autres, de combler un peu le retard scolaire de l’année passée.

De la même façon, les lauréats admissibles aux concours doivent être recrutés pour répondre aux besoins pédagogiques. Il n’en est rien.
Dans ces conditions, c’est accroissement des inégalités garanti, encore et toujours.

Pour les masques, nous continuons de dénoncer les profits faits par la distribution sur cet objet de protection obligatoire. Leur achat représente un budget important, qui met en difficulté et en danger les familles déjà impactées par la crise économique. Nous réclamons la gratuité des masques pour tout le monde, sur toute la période de la crise sanitaire.

Pour les personnes vulnérables, le bras de fer nécessaire pour obtenir des des autorisations d’absence est inacceptable.
Le jour de carence doit être supprimé !

Concernant la revalorisation de nos salaires, c’est là aussi régression à tous les étages.
Les seules évolutions que l’on voit bien venir, elles vont dans le sens d’une baisse historique de nos pensions de retraites, avec l’allongement de la durée du travail. C’est inacceptable. Nous serons à nouveau en grève et dans la rue comme nous l’avons été cette année, pour défendre nos salaires, nos retraites, les retraites de nos enfants et de nos petits-enfants.

Le ministère de l’éducation méprise et piétine le dialogue social et impose à marche forcée toutes ses réformes tous azimuts pour imposer sa vision rétrograde et libérale de notre service publique d’éducation.

Mais on est là et on sera toujours là pour le défendre et pour réclamer une fonction publique préservée, des droits des personnels garantis, une autre école pour une autre société.