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LES DROITS SYNDICAUX EXISTENT, SUD éducation LES DEFEND
Article publié le 6 juin 2011

Aujourd’hui les autorités administratives de
l’éducation nationale se complaisent dans le
dénigrement des syndicalistes les plus remuant-e-s.
Dans plusieurs académies, les attaques contre les
droits syndicaux se multiplient (voir page
suivante). Le 14 avril dernier, l’Inspection
académique du Loiret refuse ainsi une
autorisation syndicale d’absence à un
adhérent du 1er degré de SUD éducation.
Mais une fois l’affaire portée devant le
Tribunal administratif d’Orléans, l’IA prend
peur et recule… le jour même de l’audience !

Première victoire !

Et le 16 mai, le Tribunal condamne le Ministère de
l’éducation nationale à verser une indemnité à notre
adhérent. De fait, cette décision atteste de l’atteinte
aux droits syndicaux dont s’est rendue coupable l’IA.
Double victoire ! Et oui, notre outil syndical existe
bel et bien et est au service des salarié-e-s…
Ç
a dérange la hiérarchie ? Pas surprenant à l’heure
où elle veut mettre au pas les personnels !

Quand SUD éducation défend les droits syndicaux,
LA HIÉRARCHIE “KO-DEBOUT”

La justice a condamné l’État-Patron à indemniser un adhérent SUD, à qui l’Inspection académique du
Loiret avait refusé une autorisation syndicale d’absence le 14 avril - Alors que les atteintes aux libertés
syndicales se multiplient, SUD ne baisse pas la garde - Nos droits ne s’usent que si on ne s’en sert pas !

“Maintenant, assez d’anti-syndicalisme !

Bas les pattes devant les libertés syndicales !”

Conférence de presse publique de SUD éducation

MERCREDI 15 JUIN/10h30/DEVANT L’IA du Loiret

À LYON, À MARSEILLE OU ORLÉANS :

UN MÊME COMBAT POUR LES LIBERTÉS SYNDICALES !

Depuis plusieurs mois l’Inspection académique du Loiret multiplie les
“dérapages” à l’encontre des militant-e-s syndicaux SUD. Pris à
partie lors de réunions, accusés d’être manipulateurs et d’importer des
« méthodes politico-syndicales vues à l’oeuvre en Seine-St-Denis » - sic -, l’IA
franchissait un pas supplémentaire le 14 avril dernier en refusant une
autorisation syndicale d’absence à l’un de nos adhérents du 1er degré.

Retour sur un refus arbitraire…

Le motif invoqué par l’IA pour refuser l’autorisation d’absence de notre
camarade était assez surprenant : il n’y aurait pas de remplaçant-e-s, ce qui « ne permet pas d’accorder de telles autorisations d’absences ».
Autorisations d’absences qui sont pourtant un droit reconnu. Et alors
que l’éducation nationale organise elle-même la pénurie de
personnels remplaçants, cela lui permettrait encore d’interdire de
manière permanente le droit syndical aux personnels en poste ?!
Notre syndicat réagissait par un courrier à l’IA lui demandant de revoir
sa position. Daté du 3 mai, ce courrier est resté sans réponse. Sur
conseil de notre service juridique, un référé liberté est alors déposé le 12mai. Le jugement se tient le 13 mai. L’IA trouve miraculeusement un
remplaçant et accorde le jour-même l’autorisation syndicale d’absence !

Le 16 mai, le TA condamne le Ministère à verser une indemnité à notre
adhérent. De fait, cette décision atteste de l’atteinte aux droits
syndicaux dont s’est rendue coupable l’IA : victoire sur toute la ligne !
Une attaque contre le syndicalisme de lutte
Ces attaques contre les droits syndicaux ont lieux dans plusieurs
académies : à Marseille, à Lyon, des militant-e-s de SUD éducation se
sont vu refuser également de faire valoir leurs droits syndicaux. La
plupart du temps sont invoquées les fameuses “nécessités de service”.
Voir ce que nous en pensons plus haut… Il s’agit en fait de créer toutes
les difficultés possibles aux organisations syndicales.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ces attaques se concentrent à l’aube
d’une réforme de la représentativité syndicale, avec les élections d’octobre
2011, qui vise à mettre sur la touche les syndicats les plus remuants et
favoriser le syndicalisme de négociation et de compromis.

Désolé, monsieur le ministre, messieurs les recteurs, mais il va
falloir compter avec SUD éducation et le syndicalisme de lutte !

Courrier Sud 42