SUD Education Solidaires SUD Education 77
Membre de l'union académique SUD éducation, de la fédération SUD éducation et de l'union syndicale Solidaires

1er degré | 2nd degré | Agents (IATOSS, administratifs, ATRF) | Interprofessionnel | Notre journal | Pédagogie | Précaires et non titulaires | Santé et Handicap | Tous les personnels | COVID 19 | Réformes Lycée/Bac | Retraites |

La casse de l’éducation ça suffit !
Article publié le 23 septembre 2011

Les motifs de révolte sont plus nombreux que jamais !

- Suppressions massives de postes et leur cortège de conséquences néfastes,

- Précarisation croissante des personnels,

- Masterisation et sabordage de la formation des stagiaires,

- Paupérisation des personnels : salaires faibles pour les précaires, perte de pouvoir d’achat, gel des salaires
de la fonction publique,...

- Méthodes managériales de la hiérarchie, et pressions hiérarchiques de plus en plus fortes pour tenter de
mettre au pas l’ensemble des collègues : mise en place du cahier de texte numérique, dispositif ECLAIR,
contrats d’objectifs et de moyens, évaluation par objectifs,

- Détournement programmé des missions d’éducation et d’enseignement vers toujours plus de fichage, d’évaluation
et de surveillance : LPC, SCONET, Base Élèves ;

- Soumission des programmes aux impératifs du marché, des entreprises et des intérêts privés comme le
prouve la marche forcée vers plus d’apprentissage au détriment de la formation
initiale sous statut scolaire dans les lycées professionnels ;

- Répression exercée contre les désobéisseuses et les désobéisseurs, et d’une manière générale contre celles
et ceux qui refusent de courber l’échine.

SUD Éducation s’engage

Cette situation dans l’éducation est le reflet d’une casse d’ensemble des Services Publics
(collectivités territoriales, PTT, Santé et hôpitaux). Au-delà, c’est l’ensemble du monde du travail qui doit
faire face à une offensive visant à lui faire payer la crise et la dette publique,
alors qu’il n’en est nullement responsable.

C’est pourquoi SUD éducation appelle à débattre, notamment le 27 septembre,
des suites à donner au mouvement afin de l’amplifier, en particulier dans un cadre
interprofessionnel. Le ferment des luttes locales et le recours à
la grève le mardi 11 octobre peuvent contribuer à cet élargissement.

La fédération
interpelle dans ce sens les autres fédérations de l’éducation.

Pour : une école publique, laïque, égalitaire et
émancipatrice :

♦ POUR le rétablissement de tous les postes supprimés
depuis 5 ans

♦ POUR le maintien des seuils d’ouverture dans tous les
établissements scolaires

♦ POUR la création de postes en fonction des besoins

♦ POUR l’abandon de toutes les réformes régressives
qui visent à détruire le service public et à privatiser
l’École

Pour la défense de tous les personnels :

♦ POUR:l’intégration de tous dans un corps
unique : même statut, même salaire

♦ POUR : l’arrêt du recrutement de précaires

♦ POUR : la titularisation immédiate et sans
condition de concours ni de nationalité de
tous les précaires.

♦ POUR : faire respecter nos droits, face aux
pressions hiérarchiques, aux conditions de
travail dégradées, au harcèlement

27 septembre 2011