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Mardi 24 novembre :Appel intersyndical 94
Article publié le 17 novembre 2009

Les choix budgétaires pour 2010 accompagnent une remise en cause des valeurs et des missions de l’Ecole et conduisent à un abandon de l’Ecole pour tous. Fondés sur une financiarisation des profits et un recul de la création de richesses productives, ces choix sont autant de cadeaux aux plus riches. Ils impliquent de renforcer la productivité des salariés, induisent un volant de chômeurs jugé « incompressible » et remettent en cause les retraites.

Cette logique tourne le dos, pour l’essentiel des citoyens, à toute perspective de profiter des progrès pour améliorer leur vie : santé, éducation, formation, retraite, accès aux ressources naturelles. Eau, air, électricité ne sont plus des biens communs de droit. L’Education, la santé, la justice sont étranglées. L’Egalité recule, la fraternité est effacée, la liberté rognée chaque jour davantage.

C’est dans ce cadre que 100 000 postes Education ont été détruits en 5 ans. Cette année, la suppression de 30 000 postes de fonctionnaires d’Etat (16000 dans l’Education) représente une « économie » de 500 millions, alors que la loi TEPA exonère les plus riches de 11 milliards. Le Service Public Laïque d’Education, asphyxié, ne peut plus répondre aux besoins, conduisant de fait à faire apparaître l’enseignement privé comme le seul recours..

Enseignement privé dont les crédits sont chaque année abondés de nouvelles obligations pour les collectivités locales notamment.

Dans notre département les suppressions de postes ont pour conséquences :

• Des conditions de remplacements inacceptables dans tous les niveaux

• De multiples expérimentations qui toutes s’inscrivent dans une perspective de déconstruction des valeurs et du rôle de l’Ecole publique (EPEP, cagnotte présence, équipes de sécurité, …),

• Des classes surchargées, le recul de la scolarisation des plus jeunes en maternelle

• La multiplication des heures supplémentaires, des primes à la carte, des injonctions…

• Une surcharge de travail des collègues et une dérive progressive de leur mission vers la pacification sociale et l’individualisation des responsabilités

• La ghettoïsation de certains établissements les menaçant à terme de fermeture due à l’assouplissement de la carte scolaire ou de concentration des seuls élèves en grande difficulté sociale, économique et/ou familiale

• La disparition de la volonté de proposer un enseignement adapté aux élèves (classes de SEGPA, RASED, …) avec en parallèle la mise en place de double niveau en collège sans réelles perspectives

POUR

• Le rétablissement des postes supprimés et le renforcement des moyens qualifiés d’aide aux élèves, à la direction d’école, aux matières culturelles à l’Ecole, à l’encadrement éducatif,

• Des recrutements massifs pour remplacer tous les départs en retraite, relancer la formation continue, accueillir tous les élèves, gérer les personnels

• La revalorisation de nos salaires et de nos métiers,

• Le respect des statuts, et la création de corps correspondants aux besoins nouveaux (éducation, accueil du handicap…),

• L’amélioration des conditions de travail et d’étude en repensant finalités, fonctionnements et articulation de tous les niveaux d’enseignement et d’éducation,

• Un plan de titularisation des précaires .et l’arrêt de leurs recrutements au profit d’embauches sur des postes statutaires.

CONTRE

• Les contre-réformes

⇒ du Bac Pro 3ans

⇒ du lycée

⇒ de la formation des enseignants et contre les textes d’application déjà publiés

• La mise en place programmée des EPEP en 1er degré

• L’abandon de l’enseignement spécialisé pour en faire un simple outil d’orientation, la suppression des postes de RASED

• Base-élèves

• La multiplication des structures surchargées et sans moyens

• Les remplacements non assurés

• Le recours accru aux emplois précaires en 2010

- 16 000 postes statutaires (dont 9 000 stagiaires) + 10 000 Contrats Uniques d’Insertion...

APPEL COMMUN DES ORGANISATIONS SYNDICALES DU VAL DE MARNE 24 NOVEMBRE GREVE MANIFESTATION 14h30 PORT ROYAL avec le soutien de la FCPE 94 pour la réussite de l’appel du 24 novembre

Les choix budgétaires pour 2010 accompagnent une remise en cause des valeurs et des missions de l’Ecole et conduisent à un abandon de l’Ecole pour tous. Fondés sur une financiarisation des profits et un recul de la création de
richesses productives, ces choix sont autant de cadeaux aux plus riches. Ils impliquent de renforcer la productivité des salariés, induisent un volant de chômeurs jugé « incompressible » et remettent en cause les retraites.

Cette logique tourne le dos, pour l’essentiel des citoyens, à toute perspective de profiter des progrès pour améliorer leur vie : santé, éducation, formation, retraite, accès aux ressources naturelles. Eau, air, électricité ne sont plus des biens communs de droit. L’Education, la santé, la justice sont étranglées. L’Egalité recule, la fraternité est effacée, la liberté rognée chaque jour davantage.

C’est dans ce cadre que 100 000 postes Education ont été détruits en 5 ans. Cette année, la suppression de 30 000 postes de fonctionnaires d’Etat (16000 dans l’Education) représente une « économie » de 500 millions, alors que la loi TEPA exonère les plus riches de 11 milliards. Le Service Public Laïque d’Education, asphyxié, ne peut plus répondre aux besoins, conduisant de fait à faire apparaître l’enseignement privé comme le seul recours..

Enseignement privé dont les crédits sont chaque année abondés de nouvelles obligations pour les collectivités locales notamment.

Dans notre département les suppressions de postes ont pour conséquences :

• Des conditions de remplacements inacceptables dans tous les niveaux

• De multiples expérimentations qui toutes s’inscrivent dans une perspective de déconstruction des valeurs et du rôle de l’Ecole publique (EPEP, cagnotte présence, équipes de sécurité, …),

• Des classes surchargées, le recul de la scolarisation des plus jeunes en maternelle

• La multiplication des heures supplémentaires, des primes à la carte, des injonctions…

• Une surcharge de travail des collègues et une dérive progressive de leur mission vers la pacification sociale et l’individualisation des responsabilités

• La ghettoïsation de certains établissements les menaçant à terme de fermeture due à l’assouplissement de la carte scolaire ou de concentration des seuls élèves en grande difficulté sociale, économique et/ou familiale

• La disparition de la volonté de proposer un enseignement adapté aux élèves (classes de SEGPA, RASED, …) avec en parallèle la mise en place de double niveau en collège sans réelles perspectives FSU 94

tract commun 94 24 11 09