Le Syndicat SUD SFR et la fédération CGT des Télécommunications ont appelé mardi 7 et jeudi 9 novembre les salariés du service clientèle de l’opérateur de téléphonie mobile SFR à des débrayages pour défendre notamment leurs conditions de travail, l’emploi et les salaires. Mardi, une première grève, à l’appel de SUD pour les sites de Bagnolet et Toulouse, et de la CGT pour les sites de Bagnolet, Lyon et Toulouse, a mobilisé plus de 400 salariés, soit un peu près 80% des salariés présents.

Le syndicat SUD SFR dénonce l’accord dit ATT sur l’aménagement du temps de travail, signé par 4 organisations syndicales pendant l’été. La mise en œuvre de cet accord bouleverse la vie de centaines de salariés contraints de se positionner sur des horaires imposés, voire de subir un gel des salaires en contrepartie d’horaires plus acceptables.

Changement d’horaires et temps partiels imposés, licenciements pour faute, abandons de poste et démissions, harcèlement moral et accentuations des procédures disciplinaires pour insuffisance deviennent récurrents dans de nombreux services.

Les salariés regroupés en assemblées générales ont voté une plateforme revendicative qui sera défendue auprès de la direction et demandent notamment la réouverture des négociations sur certains points de l’accord ATT et l’ouverture de négociations sur les conditions de travail.

Le syndicat SUD SFR appelle les salariés de Bagnolet et de Toulouse à se remobiliser Mardi 14 Novembre pour défendre leurs revendications dans le cadre de la journée d’action du section des Télécommunications et des centres d’appels.