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L’ensemble des réformes actuelles a pour principale motivation de diminuer les dépenses de l’Etat pour aller au plus vite vers la suppression de la fonction publique.
Ce gouvernement libéral veut briser l’école comme il l’a fait pour France Télécom et comme il est en train de le faire à la Poste.
Le gouvernement organise l’effondrement vertigineux des moyens : des milliers de postes en moins chaque année : 8000 en 2007, 11 000 en 2008, 13 000 en 2009, et 16 000 l’an prochain !
Ces gigantesques économies expliquent les réformes de la maternelle à l’Université. Elles se font faites au détriment de la scolarisation des jeunes et de nos conditions de travail.
• Une année de moins en maternelle (remplacée par le jardin d’enfants payant) en projet
• Une année de moins en lycée professionnel
• Destruction des postes des personnels de prévention (médecine scolaire, assistantes sociales), des personnels de remplacements et des enseignants spécialisés (RASED)
• Retour de la « réforme du lycée » visant les mêmes buts : diminuer les enseignements et supprimer des postes.
• Dans le second degré, explosion des heures supplémentaires pour compenser des suppressions de postes et extinction
des titulaires remplaçants.
Le gouvernement continue à remplacer des emplois statutaires par des emplois précaires : personnels d’aide aux enfants handicapés, personnels de vie scolaire, personnels administratifs, personnels TOS...
Le gouvernement supprime la formation initiale et continue des enseignants à travers la masterisation :
• les étudiants devront se payer 5 ou 6 années d’études avant d’avoir un salaire
• La création de masters professionnels et la diminution des postes au concours produiront un énorme « vivier » de précaires (étudiants titulaires du master 2 mais recalés au concours).
• Le travail à temps plein dès la première année
• La mise en concurrence de deux statuts à terme : fonctionnaires et précaires.
Le gouvernement réforme le statut des enseignants chercheurs : plus de travail d’administration au détriment de la recherche = suppression de postes administratifs.
Transfert vers les collectivités territoriales déjà opéré pour les TOS. Qui seront les prochaines victimes ? COP, Doc, assistantes sociales…
IL FAUT CONTINUER LA LUTTE CAR 24 HEURES NE SUFFIRONT PAS POUR GAGNER !
Cette grève n’a de sens que si elle est la première étape de construction d’une dynamique collective dans notre secteur professionnel de la Maternelle à l’Université et dans l’interpro (en particulier avec la Poste où l’idée de grève reconductible est en débat)
Nous proposons donc :
La tenue d’assemblées locales de grève dans tous les départements, les villes et les établissements où c’est possible.
La tenue d’une assemblée générale régionale à la fin de la manifestation aura lieu à la Bourse du Travail de Paris,Salle Varlin, 3 rue du Château d’eau , métro République à 18h .
Une réunion unitaire des syndicats le soir même du 24 novembre pour proposer des suites.
Nous devons, avec l’ensemble des fonctionnaires, mais aussi l’ensemble des citoyens, nous unir pour défendre les services publics.
Pour nous, les AG sont le lieu où les décisions doivent être prises . Elles rendront légitimes les propositions faites dans les intersyndicales.
RETROUVONS ENSEMBLE LE CHEMIN DE L’ACTION COLLECTIVE ET DECIDONS
ENSEMBLE DES SUITES A DONNER A CETTE PREMIÈRE JOURNÉE DE LUTTE.